les maladies sexuellement transmissibles

Publié le 13 avril 2010 par Stagiaire

1-LA PREVENTION :

Aujourd'hui, les maladies sexuellement transmissibles (MST) connaissent une importante progression. Il ne faut en aucun cas les prendre à la légère car si elles ne sont pas traitées rapidement, certaines peuvent devenir graves...

Le SIDA est la maladie la plus connue mais il en existe maheureusement beaucoup d’autres.

Nous pouvons les éviter grâce aux préservatifs.

2-LES DIFFERENTES MALADIES :

- Le SIDA :

Le SIDA (Syndrome d’Immuno Déficience Acquise) est une maladie qui se transmet par rapport sexuel non protégé, par voies sanguines (seringue partagée etc…) ou d’une mère à son enfant.

Cette maladie provoque une destruction des cellules immunitaires par un rétrovirus et on finit par mourir de maladie banale car on n’a plus de défense.

Le traitement :

Plusieurs traitements existent pour le sida mais ça ne guérit pas la maladie, ils la ralentissent seulement. Des tests de vaccin ont été réalisés depuis plusieurs années mais il reste des inconnues énormes

Les multithérapies :
Les premiers médicaments n'étant pas suffisamment puissants individuellement, dès que cela a été possible, les médecins ont commencé à prescrire des bithérapies, c'est à dire 2 inhibiteurs de la transcriptase inverse, permettant une action plus efficace sur l'activité du virus.

Les antiprotéases (AP) :
Ces nouvelles molécules agissent à un autre stade de la reproduction du VIH en s'attaquant à l'activité de la protéase (enzyme protéinique) du virus qui permet la maturation des nouveaux virus créés par la cellule infectée. Grâce à l'action des antiprotéases, la cellule produit des virions immatures rendant le virus incapable d'infecter de nouvelles cellules.

-Le cancer du col de l’utérus :

Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin après celui du sein. Dans la majorité des cas, le cancer du col de l'utérus est dû à la présence d'un virus appartenant à la famille des papillomavirus.

Le cancer du col de l'utérus, quelle prévention (vaccin contre le cancer du col), quel dépistage du cancer du col de l'utérus, quels traitements ?...Près de 80 % des Françaises se soumettent régulièrement à un examen gynécologique. Et six millions de frottis permettent de détecter le papillomavirus.

Pour détecter cette maladie, il existe le frottis c’est un prélèvement des cellules à la surface du col afin de déceler la présence de tissus cancéreux ou pré-cancéreux.

Aujourd’hui, le frottis cervical(test de PAP) permet de dépister ces infections sexuellement transmissibles qui dans la plupart des cas restent latentes ou sont bénignes. Mais ces infections peuvent également évoluer en lésions précancéreuses, puis si elles ne sont pas traitées, en cancer du col de l’utérus.

Il existe un vaccin, lorsqu'il est réalisé dans les conditions idéales (avant toute exposition aux virus contenus dans le vaccin), permet d'obtenir une protection vis-à-vis des lésions pré-cancéreuses qui est estimée à 60% et vis-à-vis du cancer du col de l'utérus, à environ 70%. II est recommandé de l’effectuer dès l’âge de 14 ans et au plus tard dans la 1^ère année après une première relation sexuelle.

La crête de coq :

Le crête de coq autrement appelée condylome est une prolifération qui sont bénignes mais

récidivante. Des sortes de germes poussent au bout du gland dans le vagin ou sur le col de l’utérus.

Cela peut se soigner avec l’utilisation de crème. Certains types de crêtes de coq sont reliés à un

risque accru du cancer du col de l'utérus. Les crêtes de coq sont généralement inoffensives, mais il

peut être difficile de s'en débarrasser.

La syphilis:

C’est une maladie infectieuse sexuellement transmissible, très contagieuse et inoculable, due à une bactérie.

Après la contamination la bactérie se multiplie très rapidement dans l'organisme. La maladie n’est visible qu’au bout de quelques semaines (2 à 6 semaines).

1-La syphilis primaire :

Cette première phase se caractérise par l’apparition d’un chancre : c’est une lésion rosée, non inflammatoire, bien limitée devenant dure qui laisse sortir un liquide clair. Il est localisé au niveau des organes génitaux (gland, peau des testicules, grandes lèvres, clitoris, paroi du vagin, col de l’utérin).

Il peut donc passer inaperçu.

2-La syphilis secondaire :

Elle survient 1mois à 1an après le rapport sexuel contaminant. La bactérie est responsable de manifestations variées, par de nombreuses lésions dont certaines sont contagieuses et muqueuses (bouche, langue, vulve, gland et anus).

3-La syphilis tertiaire :

Elle survient en l’absence de traitement, après quelques mois ou années silencieuses. Elle se caractérise par des atteintes neurologiques (neurosyphilis), cardiaques, hépatiques, digestifs, rénal, oryngées, oculaires.

Pendant cette phase de la maladie, le patient n’est plus contagieux.

Une syphilis primaire non traitée peut évoluer vers le stade tertiaire, caractérisé par des atteintes cardiovasculaires, neurologiques, musculo-squelettiques, oculaires et hépatiques. Après quelque années cela peut provoqué une paralysie ou une folie mais ne peut être mortel

L ‘hépatite B :

L’hépatite B est une atteinte inflammatoire du foie. Elle est due a un virus de la famille de l’hépadnavirus. Les sécrétions qui permettent de transmettre le virus sont : le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, la salive et les liquides issus d’une plaie. Elle peut aussi se transmettre par du matériel non stérilisé en chirurgie, accupunture, mésothérapie, soins dentaires, tatouage, ou pierçing. Pour réduire les risques de contamination il faut utiliser le préservatif lors des rapports sexuels, ne pas partager les seringues, les instruments pour tatouer ou percer le corps doivent être à usage unique.

L‘hépatite C :

L’hépatite c’est une maladie grave causée par le virus l’hépatite C (VHC) Il se transmet essentiellement par contact avec du sang infecté. Il attaque directement le foie, ce qui peut provoquer des lésions du foie et dans certains cas la mort.

Elle peut aussi se transmettre par :

- le partage d’aiguilles de drogues par intraveineuses et d’attirail pour l’injection des stupéfiants

- l’utilisation de rasoirs, d’aiguilles, de tatouage ou d’instruments de perçage contaminés.

- la transfusion de sang, les produits sanguins.

- l’exposition professionnelle au sang d’une personne infectée.

- le contact sexuel avec une personne infectée .

- la grossesse et/ou l’accouchement (de la mère à l’enfant).

LES PRESERVATIFS

-Préservatifs masculin (mode d’emploi) : Une fois le préservatif extirpé de son emballage, vous le découvrirez tout enroulé, avec un réservoir.

Il sert à contenir le sperme après l’éjaculation. Il faut le prendre par ce réservoir, que vous serrerez entre le pouce et l’index pour chasser l’air qui pourrait s’y engouffrer et provoquer une déchirure. Déroulez un peu le préservatif en le faisant tourner lentement entre le pouce et l’index, de manière à vérifier dans quel sens il doit être posé. Alors, avec l’autre main, vous déroulerez le préservatif sur votre sexe en érection. Si ça ne marche pas, c’est que le préservatif est à l’envers, jetez-le et prenez- en un nouveau.

-Préservatif féminin (mode d’emploi) :

1. Qu'est-ce que c'est ?

C'est une gaine de polyuréthane qui tapisse la paroi vaginale, munie d'un anneau souple à chaque extrémité. L'anneau intérieur, amovible, est situé du côté de l'extrémité fermée. L'anneau extérieur, plus grand, reste à l'extérieur du vagin et recouvre les organes génitaux externes pendant les rapports. Il peut être mis à n'importe quel moment avant le rapport sexuel.

2. Mode d'emploi

Mettez-vous en position confortable : couchée, assise, debout avec un pied posé sur une chaise. Ouvrez la pochette de Femidom® avec précaution.

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