les dependances
La dépendance :
Elle correspond au stade ultime de la consommation pathologique. Dans la vrai dépendance on retrouve une perturbation du fonctionnement social, intellectuel et affectif des sujets. La dépendance se décline sous deux formes :
la dépendance physique
la dépendance psychique
LA DROGUE
LES SUBSTANCES ILLEGALES
Le LSD : substance de synthèse fabriqué à partir de l’acide lysergique, le LSD (« acide ») est caractérisé par une puissante action hallucinogène. L’acide lysergique est produit par un champignon, l’ergot de seigle. Le LSD se présente le plus souvent sous la forme d’un petit morceau de buvard portant un dessin, parfois d’une » micro pointe » ou sous forme liquide.
La kétamine ou chlorhydrate : est un produit utilisé en France en anesthésie humaine et vétérinaire . Si, à forte dose, elle a des propriétés anesthésiques , à dose plus faible elle génère des effets hallucinogènes.
Ce sont ces derniers qui sont recherchés. L e produit est généralement « sniffé » , notamment chez les consommateurs de cocaïne
Le tabac : est une plante cultivée dans le monde entier. Il est proposé à la consommation sous forme de cigarette, cigare, en vrac à rouler ou pour la pipe, à chiquer. Le tabac contient de la nicotine, qui possède un effet « éveillant », anxiolytique et coupe-faim. Les produits du tabac ( cigarettes, tabac à rouler, etc…) sont composés d’additifs ( humectants, goût, saveur). La combustion de ces produits crée de nouveaux composants ( en monoxyde de carbone, goudrons…) nocifs pour la santé. L’ensemble de ces composants agit en particulier sur :
la fonction cardiovasculaire
la fonction respiratoire
la fonction digestive
ALIMENTATIONS
La boulimie :
Elle entre dans le cadre des addictions, elle est parfois qualifiée
de toxicomanie sans drogue.
Les conduites boulimiques consistent en des épisodes de compulsions alimentaire (crises),au cours desquels la personne mange une très grande quantité de nourriture de manière incontrôlée. Ensuite, elle utilise de moyens pour éliminer l’excès de calories ingérées, en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs ou des diurétiques, en faisant de l’exercice physique en s’imposant des restrictions alimentaires de type anorexique. Certaines personnes peuvent combiner ces différents moyens.
C’est pourquoi l’entourage de la personne concernée peut tarder à prendre conscience du phénomène. La personne souffrant de boulimie a souvent conscience du caractère pathologique de son comportement alimentaire mais a beaucoup de difficulté à en parler.
Les préoccupations concernant le corps, la minceur, sont omniprésentes et obsédantes. La peur phobique de grossir est liée à une image du corps
altérée.
La boulimie débute souvent à l’adolescence, à la puberté.
C’est un trouble qui touche essentiellement les femmes, mais les hommes peuvent également être concernés.
La boulimie se vit dans la honte, la culpabilité et le secret.
L’anorexie :
Les restrictions alimentaires :
La restriction alimentaire est la base de tous les régimes amaigrissants.
S’ils sont bien conduits , équilibrés, justifiés et sous surveillance médicale ils peuvent aider les personnes dont le surpoids pose problème psychologique et physique.
Et se déséquilibre peut être la première étape d’un trouble du comportement alimentaire .
L’anorexique organise sa lutte contre ce corps « qui prend trop de place » par une conduite alimentaire restrictive qui peut dans un premier temps prendre la forme d’un simple régime hypocalorique.
Mais sans que l’anorexique ou que sa famille n’en prenne réellement conscience ( sauf si la conduite alimentaire a pu être précéder de l’arrêt des règles ou d’une modification du comportement de la jeune fille), celle-ci va conduire son corps, par une restriction alimentaire de plus en plus importante et tout un ensemble de mesure destiné à accéléré l’amaigrissement comme le laxatifs, les diurétiques et les vomissements répétés, à un état squelettique dont elle ne perçoit pas la gravité. Déséquilibre biologique, malaise , chute de tension pourront la conduire jusqu’à l’hospitalisation.
Si vous rencontrez une de ces dépendances , vous pouvez contacter :
Le Tamarin
1 bis rue Léon Blum
60100 Creil
tèl :03 44 64 12 53
Horaires d’ouverture :
Lundi-mardi-jeudi : de 10h00 à 12h00
Du lundi au jeudi : de 13 h00 à 19h00
Le vendredi : de 13h00 à 20 h00
Et sur rendez-vous
Jeux d’argents
Le jeu pathologique est aussi nommé jeu compulsif ou jeu excessif.
Le jeu, autant dans le domaine de la loterie et du bingo que dans celui des appareils de loterie vidéo (machines à sous) et des casinos, devient pathologique lorsqu’il génère plus de difficultés dans la vie de la personne que de divertissement. Si le jeu accapare l’argent dévolu a d’autres fins telles le compte d’électricité ou la facture d’épicerie ou, dans des proportions encore plus graves, le temps et l’attention devraient, par exemple, être, consacrés a la famille (enfants, conjoint…)
Jeux vidéos
La dépendance au jeu vidéo est un trouble psychologique hypothétique caractérisent un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer à un jeu vidéo. L’addiction aux jeux vidéo entraînerait chez le joueur des comportements au caractère répétitif et compulsif, comme chez les joueurs pathologiques ou les consommateurs de substances psychoactives.
Les jeux vidéo, sur console ou sur PC, chez soi ou en salle, seul, avec des amis, où en réseau on line, peuvent provoquer une dépendance chez certaines personnes. On trouve des troubles psychiques similaires avec pertes d’intérêt et appauvrissement de la vie affective, relationnel et intellectuelle. On peut même voir apparaître des troubles physiques comme un amaigrissement chez les joueurs en excédent de poids qui passent tout leur temps devant l’écran et en oublient de manger. On parle d’addiction quand le jeu vidéo devient le principal centre d’intérêt, voire l’unique, au détriment d’autres activités.
Tout le monde n’est pas susceptible de devenir dépendant au jeu vidéo mais certains sont plus fragiles que d’autres. L’adolescent qui éprouve de la difficulté à accéder a l’autonomie au sein de la cellule familiale va, en jouant beaucoup, en coupant en quelque sorte les liens avec le monde réel, chercher à montrer sa différence, son indépendance, son autonomie. Mais tous cela sans réellement partir, sans claquer la porte ou sans chercher une confrontation directe comme le feraient certains.
Les modes de consommation :
- La consommation occasionnelle
- La consommation régulière
- La consommation additive
- La consommation abusive ou excessive
1- Préoccupation par le jeu (exemple : préoccupation par la remémoration d’expériences dans le jeu passées ou la prévision de tentatives prochaines ou par les moyennes se procurer de l’argent pour jouer.
2- Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré.
3- Effort répété mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
4- Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
5- Joue pour échapper aux difficultés ou pour soulager une humeur dysphorique (exemple : des sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression).
6- Après avoir perdu de l’argent au jeu il retourne jouer un autre jour pour recouvrir ses pertes (pour « se refaire »)
7- Ment a sa famille, à son thérapeute ou à d’autres pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
8- Commet des actes illégaux tels que falsifications, fraudes, vols ou détournement d’argent pour financer la pratique du jeu.
9- Met en danger ou perd une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.
LAURENCE
ALEXIS
FLORINE
SOPHIE